Enquêtes et Reconquêtes

Enquêtes et Reconquêtes

mercredi 31 octobre 2012

Wanted: David Thomas, 35 ans mais pas 35 heures!


Le rendez-vous était initialement prévu dans un café, mais c’est dans son univers que nous avons échangé avec David Thomas. Prévu pour durer une demi-heure, cet entretien nous a occupé tout l’après-midi, preuve que le délégué national chargé de la communication, de l’animation des réseaux sociaux et de la web mobilisation chez les Jeunes Actifs, a su se montrer prolixe. Immédiatement, David Thomas, engagé auprès de François Fillon, a su nous captiver par le récit de son expérience militante et entrepreneuriale. Passionné et expérimenté, il a dressé le panorama complet de la situation économique et sociale… Retour sur un trentenaire engagé.

Face au constat de l’échec économique actuel, David est sans détour. Pour preuve, il fait régulièrement allusion à la «génération sacrifiée», celle à qui l’on ne donne rien mais à qui l’on demande tout.  Les jeunes ne rêvent plus selon lui et se voient devenir les acteurs d’un nouveau modèle sociétal et économique. Plus difficile, cette même génération sera l’interlocuteur direct de la suivante. Tel est le sens de son engagement au sein des Jeunes Actifs de l’UMP, celui d’apporter une voix claire et dénuée de toute ambiguité. Aussi, féru de communication et de ses nouveaux supports, il livre son expérience au profit des Jeunes Actifs. Réseaux sociaux, pages Facebook, sites Internet, évènementiel, relationnel, rien n’est laissé au hasard. Conscient du peu de visibilité des trentenaires en politique, David souhaite sensibiliser ces militants. Tisser le lien, modifier le terme « Jeunes Actifs », pour lui, tout est à revoir. Cela ne fait aucun doute, mobilisation et communication sont les deux éléments clé de jeunes encore plus actifs.

Mais l’expérience de David ne s’arrête pas là. Il est également entrepreneur et détient cinq boutiques au cœur de Paris. Il le dit, il le répète, un entrepreneur passe plus de temps à gérer l’administratif que ses entreprises. Mais pas que… Très attaché à l’épanouissement de ses salariés, il s’investit durablement à l’amélioration de leurs conditions professionnelles. C’est en cela que son expertise lui permet d’anticiper et d’appréhender les divers rouages du marché de l’emploi. Sans langue de bois, il dénonce la complexité du Code du Travail (environ 1 000 normes enregistrées à ce jour), le cancer des 35 heures, le poids des charges trop élevées et l’inadaptation du marché du travail. D’ailleurs, à notre question concernant l’hypothèse de l’instauration des contrats « A twill » - soit un contrat d’une durée standard d’un an renouvelable et pouvant être rompu à la volonté de n’importe laquelle des parties prenantes- sa réponse est sans équivoque. « Au-delà d’un modèle d’avenir, cela deviendra une obligation, » dit-il. Aussi, sur le banc des accusés, le chômage peut plaider coupable et, de par sa durée souvent longue,  il accuse l’immobilisme dans lequel le système français enferme  le chômeur. Selon lui, la France ne fait rien pour motiver les demandeurs d’emploi à retrouver rapidement un travail et ne demande aucune contrepartie durant cette période. Bref, c’est toute une méthode, selon lui, qui mériterait d’être refondée.

Réaliste et conscient des difficultés actuelles, il n’est pas de ceux qui se résignent. Son activité militante au sein de l’UMP est l’illustration d’un engagement véritable. En le quittant, nous nous sommes donc dit que les Jeunes Actifs ont un capital en stock : David Thomas.





dimanche 28 octobre 2012

Wanted: Stéphane Tiki, on adhère!



Stéphane Tiki, Responsable National des Nouveaux Adhérents de l'UMP
Rendez-vous dans un café, à proximité de l’Ecole militaire, quartier dont il est conseiller à la mairie du 7ème arrondissement. Stéphane TIKI est ponctuel. Souriant, combatif, passionné.

D’emblée, le jeune responsable national des Nouveaux Adhérents de l’UMP a l’enthousiasme communicatif. Il aime la politique et cela se voit, s’entend. De ces innombrables rencontres avec les citoyens, il dit être persuadé de l’utilité d’un engagement qu’il définit comme une main tendue à celles et ceux qui n’ont pas toujours la parole.

Au fil de la conversation, Stéphane nous raconte les origines de son engagement. A l’époque du sarkozysme triomphant, il fut séduit par le discours de son champion, un savant dosage de volontarisme, d’humanisme, d’ambition et de passion de la France.

Cette France, Stéphane la parcourt au gré de réunions, de cafés politique, de meetings et autres réunions d’appartement. Pour lui, la politique reste plus que jamais la science du possible. De son parti, il sait  que de la mise en mouvement de l’UMP dépend d’une droite forte et décomplexée, en capacité de reconquérir les territoires en 2014, le pays en 2017. C’est pour cela qu’il soutient Jean-François COPE dans sa quête de l’UMP, «un vrai militant dont on a besoin» selon lui.

Lorsqu’on évoque avec lui la dernière élection présidentielle, son regard exprime une émotion toujours présente. Une plaie non cicatrisée. «Ce fut une campagne inoubliable. Villepinte, la mobilisation militante…Que de bons souvenirs. Malgré la défaite. Pourtant, nous avions prévenu les Français du véritable programme de Hollande» assène t-il.

L’entretien passe, bientôt deux heures que nous sommes là. Mais pour Stéphane le temps ne compte pas. Peu importe que les minutes, les heures, les jours, les semaines s’égrènent, Stéphane est un militant, de ceux qui se lèvent à cinq heures du matin pour tracter, parler avec les gens, convaincre. «Comment pourrai-je être lassé ou fatigué ? Regardez ces élus ou Rachida DATI qui, même lorsqu’elle était ministre et candidate aux municipales, était avec nous à six heures du matin dans les rues pour aller à la rencontre des Français ».

Admiratif de ces aînés qui se lèvent tôt, Stéphane fait clairement passer le message qu’il ne sera jamais du style à s’endormir sur ses lauriers.