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Stéphane Tiki, Responsable National des Nouveaux Adhérents de l'UMP |
Rendez-vous dans un café, à proximité de l’Ecole militaire,
quartier dont il est conseiller à la mairie du 7ème arrondissement.
Stéphane TIKI est ponctuel. Souriant, combatif, passionné.
D’emblée, le jeune responsable national des Nouveaux
Adhérents de l’UMP a l’enthousiasme communicatif. Il aime la politique et cela
se voit, s’entend. De ces innombrables rencontres avec les citoyens, il dit
être persuadé de l’utilité d’un engagement qu’il définit comme une main tendue
à celles et ceux qui n’ont pas toujours la parole.
Au fil de la conversation, Stéphane nous raconte les
origines de son engagement. A l’époque du sarkozysme triomphant, il fut séduit
par le discours de son champion, un savant dosage de volontarisme, d’humanisme,
d’ambition et de passion de la France.
Cette France, Stéphane la parcourt au gré de réunions, de
cafés politique, de meetings et autres réunions d’appartement. Pour lui, la
politique reste plus que jamais la science du possible. De son parti, il
sait que de la mise en mouvement de l’UMP
dépend d’une droite forte et décomplexée, en capacité de reconquérir les
territoires en 2014, le pays en 2017. C’est pour cela qu’il soutient
Jean-François COPE dans sa quête de l’UMP, «un vrai militant dont on a besoin»
selon lui.
Lorsqu’on évoque avec lui la dernière élection
présidentielle, son regard exprime une émotion toujours présente. Une plaie non
cicatrisée. «Ce fut une campagne inoubliable. Villepinte, la mobilisation militante…Que
de bons souvenirs. Malgré la défaite. Pourtant, nous avions prévenu les
Français du véritable programme de Hollande» assène t-il.
L’entretien passe, bientôt deux heures que nous sommes là.
Mais pour Stéphane le temps ne compte pas. Peu importe que les minutes, les
heures, les jours, les semaines s’égrènent, Stéphane est un militant, de ceux
qui se lèvent à cinq heures du matin pour tracter, parler avec les gens,
convaincre. «Comment pourrai-je être lassé ou fatigué ? Regardez ces élus
ou Rachida DATI qui, même lorsqu’elle était ministre et candidate aux
municipales, était avec nous à six heures du matin dans les rues pour aller à
la rencontre des Français ».
Admiratif de ces aînés qui se lèvent tôt, Stéphane fait
clairement passer le message qu’il ne sera jamais du style à s’endormir sur ses
lauriers.
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