Enquêtes et Reconquêtes

Enquêtes et Reconquêtes

lundi 7 janvier 2013

Cible: Jean-François Copé ou le syndrôme du Pain Béni

Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Draguignan concernant l’affaire du « pain au chocolat ». Une plainte a été déposée à l’encontre de Jean-François Copé. Alors que tous les regards se tournent vers le nouveau président de l'UMP, l'islamophobie ne finit pas de faire parler d'elle. Jean-François Copé est-il de nouveau une cible médiatique? Comment les politiques instrumentalisent-ils les religions? Mahmoud Tall, délégué national des Jeunes Populaires et délégué UMP adjoint de la 6eme circonscription de Paris et candidat à la présidence des Jeunes Pop' revient sur le sujet.


La Gazette du Militant: Jean-François Copé avait estimé que s'il y avait «émoi», il venait de «la gauche bien pensante qui, comme d'habitude, donne des leçons sans jamais voir ce qui se passe sur le terrain». Et de justifier ses propos en expliquant qu'il y avait «derrière ce type de comportements une volonté d'instrumentaliser les religions».  Comme Jean-François Copé, estimez-vous que cela « profite » à la Gauche ? 

Mahmoud Tall:  Oui, c'est une société de nouveaux tabous qui se met en place. Nous politique de droite, nous ne pouvons plus dire un Noir, un Arabe, un Blanc... sans être taxé de raciste et de xénophobe... Je schématise un peu mais c'est mon sentiment de ce qui se passe au quotidien dans nos relations humaines.
A partir du moment où vous avez une opinion qui diffère, vous vous taisez au nom de la bienséance... Mais ça ne change absolument pas les vrais problèmes.
Ce n'est pas ma conception de la démocratie. Nous devons rester une société de débats.
On voit très bien comment les séances de questions au Gouvernement de l'Assemblée nationale se déroulent. Il y a peu de réponses directes aux questions posées par l'opposition, et certaines interrogations n'ont tout simplement pas de réponse...

La Gazette du Militant:  Me khadija Aoudia estime que Jean-François Copé a tenu « des propos stigmatisants » et qui «portent nécessairement atteinte à l'honneur et à la dignité de la communauté musulmane». Que cela vous évoque-t-il ? Peut-on parler d’islamophobie ?

Mahmoud Tall:  Si le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) se sent lésé par ces propos , c'est son droit le plus stricte de demander justice.Jean François Copé, le Président actuel de notre Mouvement a voulu dénoncé les extrémismes par ces propos. Et je ne pense pas qu'il soit et qu'il est question d'islamophobie (une loi contre le port de la burqua n'aurait pas été validée...), mais de dénoncer des dérives sectaires. En l'état, il s'agit de la communauté musulmane.  Mais il ne faut pas que les propos se limitent à cela, mais à tout ce qui est mauvais pour la Cité.
On peut aller loin comme ça. Prenons le cas Cambadélis, qui stigmatise les populations immigrés de France : http://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/nauseabonde-sortie-stigmatisante-128415
Nous n'avons pas entendu la horde d'association anti-... Et pourtant ses propos sont tout aussi stigmatisant et à dénoncer.
J’émets tout de même une réserve sur l'utilisation de ce type d'exemple, hors contexte lorsqu'il y a eu citation, et de ne pas en faire une généralisation.

La Gazette du Militant: D’après vous, comment la Droite peut-elle s’emparer de tels sujets sans entrer dans la caricature frontiste tant pointée du doigt par la Gauche ?

Mahmoud Tall: La droite se doit de parler des vrais sujets préoccupants nos concitoyens tels l'intégration, l''emploi, la santé, l'éducation, les classes moyennes... En somme, tout ce dont l'actuel Gouvernement en place ne parle pas, au détriment de faits sociétaux qui ont certes leur place au débat, mais n'est pas une priorité (le mariage pour tous avec les mesures de PMA et GPA ; le droit de vote des étrangers extra-communautaires...).
Il n'y a pas de sujets pour la gauche ou pour la droite. Pour reprendre la maxime de Raymond Aaron « qu'on soit de gauche ou qu'on soit de droite, on est toujours hémiplégique. »
 Il  y a des préoccupations plus importantes et qui touchent directement la vie quotidienne des Français, qui souffrent de la politique de la « petite phrase », sans actions concrètes et palpables.
Et ce Gouvernement Ayrault est dans l'inaction totale en nous imposant (sans jeu de mots...) des sujets et des thématiques dont les Français se préoccupent peu.






mercredi 2 janvier 2013

Cible: et pour 2013 Madame Irma, tu vois quoi?



Alors que 2012 se présentait comme une année haute en couleurs politiques, 2013, quant à elle, sera certainement celle de tous les défis. Nicolas Sarkozy, François Fillon, Jean-François Copé, François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Ségolène Royal seraient autant de noms à retenir. Entre tarots, pendules et planètes, la Gazette du Militant a enquêté auprès de médiums et astrologues de renom. Alors, que sera la politique en 2013 ? Nicolas Sarkozy, le retour ? L’exécutif tel que nous le connaissons gardera-t-il toute sa place ? Et le combat fratricide Copé-Fillon, nous réserve-t-il encore des surprises ? Mystères et boules de… cristal.



Le Gouvernement Socialiste, le remaniement, c’est maintenant.


Je n’ai entendu qu’un seul médium dire qu’il n’y aurait pas de remaniement ministériel. Les autres sont au contraire certains d’au moins un remaniement en février ou mars, voire un second à la fin de l’année 2013. Sans aucune surprise, ils confirment tous le retour de Ségolène Royal. Cette dernière sera certainement en possession du maroquin ministériel de la Justice. Et Christiane Taubira, on la met où alors? Mystère...Fin de stage pour Jean-Marc Ayrault ? Oui, le Premier ministre sera remercié de ses services très prochainement et ce serait un membre extérieur du Gouvernement qui reprendrait le flambeau… Les éditorialistes qui voient en la personne de Michel Sapin, un avenir à Matignon, vont être déçus. Non, les médiums supputent un certain Louis Gallois ! Malin notre François. Quant au président de la République, sa cote de popularité, déjà très en berne, s’effondrera encore et aura peu de chance de remonter. Et la courbe du chômage sera-t-elle inversée ? Eh bien non ; et cette fois nous atteindrons des records historiques. Pas besoin d’être médium pour le prédire, n’est-ce pas ? Quoi qu’il en soit, l’année 2013 va lui être difficile car il semblerait qu’il quittera Valérie… François Hollande, quitter une femme ? Pas si sûr… « Si rupture il y a avec une femme, ajoute-t-on, ce n’est pas Valérie mais Angela Merkel. Diplomatiquement, entendons-nous » La Chancelière Allemande sera réélue, prédit-on, et elle va montrer à François Hollande qu’on ne plaisante pas avec l’Europe. Affaire à suivre…





Nicolas Sarkozy, le retour ?


A en croire certains astrologues et autres médiums, les avis convergent tous dans le même sens. On le voit ronger son frein, ébaucher un nouvel avenir ou se tourner davantage auprès de sa famille. Et Sarkozy à l’Elysée ? Eh bien non. Sarkozy, ce serait comme Capri, c’est fini. L’astrologue qui s’est penché sur le thème astral de l’ancien locataire de l’Elysée, est formel : « Avec le temps, il va être isolé et la Droite risque de manquer le coche pour 2017 si elle ne tire pas un trait sur les années Sarkozy, car elle pourra gagner la présidence mais à un cheveu. » C'est surtout toi, qui es tiré par les cheveux! Nicolas Sarkozy ne sera donc plus président de la République, ils confirment tous. Cependant, un médium, dit auditif, va plus loin dans ses investigations. Tout comme ses congénères, il ne voit pas de présidence mais un retour certain en politique avec une véritable action…. Une action certes, mais une élection ? Allons donc, un homme de défi comme Nicolas Sarkozy ? Non, non et non. Puis-je toutefois rappeler que tous les médiums avaient annoncé Nicolas Sarkozy vainqueur de la présidentielle en 2012 ? Enfin, je dis ça… je ne dis rien.



UMP, la fin des haricots ?


Les médiums les plus alarmistes prédisent la fin de l’UMP. « Ce sera une véritable explosion, s’est exclamée une voyante, et François Fillon conservera le RUMP. Le Front National profitera aisément de ce cataclysme et enflera comme jamais. » Bien madame, mais je vous suggère de ne pas écouter les prévisions apocalyptiques de Marine Le Pen qui ne sont autres que des effets d’annonce. Cela influencera moins votre jugement. D’autres beaucoup moins théâtrales, ont préféré se tourner davantage sur Jean-François Copé et François Fillon. Bien sûr les dernières querelles de nos deux protagonistes n’ont échappé à personne, c’est pourquoi, les médiums se penchent d’autant plus sur eux que sur le parti en lui-même.  Photographies à l’appui, vibration cosmique et communication avec l’au-delà, tous les éléments sont réunis pour prédire l’avenir du maire de Meaux et de l’ancien Premier ministre. Le premier, dit-on, se retirera pendant un temps de la vie politique… pour mieux revenir d’ici 2 ans. Donc à un an près des Primaires. Jean-François Copé quittera le parti ? J’en suis encore sans voix…« Oui, oui, il le quitte. » confirme-t-on. Le second reste présent en 2013 mais c’est surtout en 2016 et en 2017, qu’il apparaît le plus ! Oui, la majorité des médiums et astrologues sont certains : François Fillon aurait un destin présidentiel. Il sera même un bon président…





La voyance, l’astrologie, autant de pratiques paranormales que bon nombre de politiques utilisent depuis tout temps. Déjà, dans les années 80, un certain François Mitterrand avait recours à l’astrologie et même au vaudou, chuchote-t-on dans certains cercles très fermés de Paris. Aujourd’hui, ces sciences occultes ne cessent de captiver, et chaque année, bon nombre de médiums se voient courtisés dans les médias. Les prédictions semblent se croiser mais voyons maintenant l’impact de la réalité.  


mardi 18 décembre 2012

Wanted: Franck Allisio, Jeune et Actif.






Franck Allisio, président des Jeunes Actifs
2012. Une année, somme toute, riche en rebondissements. Un Nicolas Sarkozy battu mais pas écrasé, un président contesté et une UMP dite à l’agonie mais qui finalement, marche encore sur ses deux jambes…  Telle serait la définition politique de l’année en cours. Alors quelle serait l’ambition de notre parti ? Avancer et reconquérir. C’est du moins ce que véhicule Franck Allisio, président des Jeunes Actifs, les Trentenaires de l’UMP, et passionné de politique. Fort de son expérience, il transmet à travers l’UMP et au sein des Jeunes Actifs, toute sa bonne volonté et  l’envie de reconstruire… Lumière sur l’un des trentenaires les plus en vue de l’UMP.



Ayant grandi entre Marseille et Aix, Franck pénètre dans l’univers grandiloquent de Paris à la fin de ses études. Passionné d’Histoire, la politique s’impose à lui naturellement lorsqu’il était seulement adolescent. L’envie de débattre et de faire entendre ses idées le pousse à rejoindre le RPR peu après son vingtième anniversaire. Tout d’abord militant des grandes occasions, il décide toutefois d’emprunter une voie à la fois politique et professionnelle. Il érige alors son expérience au sein de divers cabinets aux côtés de Roger Karoutchi puis de Pierre Lellouche, au sein du Gouvernement Fillon. Il le dira lui-même : « Dans un cabinet, vous avez la sensation de vivre la politique mais par procuration. » Il comprendra donc très vite qu’il souhaite agir davantage. Parallèlement en 2008, Franck, âgé de 28 ans et encore Délégué national des Jeunes Pop, se tournera vers Eric Césari –aujourd’hui directeur général de l’UMP- afin de se consacrer aux Jeunes Actifs. L’association qui était en perte de vitesse, souffrait de la disparition graduelle de ses adhérents trentenaires. Un seul but émerge alors dans l’esprit de Franck : faire renaître les Jeunes Actifs. Plus qu’un souhait, c’est une véritable ambition collective… Les trentenaires représentent une génération que l’on ne peut laisser sur le carreau. Cela, il n’en démord pas. C’est aux côtés de Jean-François Copé, qu’il engagera ce vaste chantier.



Les Jeunes Actifs sont composés d’adhérents entre 30 et 40 ans, bref une tranche d’âge où chacun – entre travail et vie de famille - bâtit sa vie. Le souhait de Franck, président de cette structure sans précédent au sein d’un grand parti politique,  est très simple : redonner une place aux trentenaires et les réintégrer au sein de l’UMP. Il étaye ses arguments : « Les trentenaires sont en phase avec la réalité. Ils ont connu ou connaissent encore des problèmes de logements, d’ascension professionnelle, de transports, de garde d’enfants, etc… Ces personnes-ci sont à même de pouvoir apporter une vraie plus-value au cœur du mouvement politique car elles sont déjà dans le tempo de la société. » Lucide, il indique un besoin continu de tisser un maillage à travers divers réseaux socio-professionnels ou socio-culturels, dont la Droite est quasiment dépourvue. Manifestement, ce sont des petits ruisseaux qui alimentent la rivière ; sans ces mêmes ruisseaux, l’on s’assèche. Aussi, Franck n’est pas en reste et souhaite réenchanter la politique par un nouveau patriotisme, un autre rôle pour l’Etat au sein de la société, une certaine idée de l’Europe, autant de désirs dont il s’empare et qu’il insuffle à ses pairs. Très au fait des divers mouvements sociétaux, il revient alors sur la « Génération Sacrifiée » qui, sous le joug d’encadrements professionnels trop stricts, se voit étouffer. « Cette génération, dit-il, a besoin de plus d’espace, de liberté et de vérité. » Selon lui, sa génération doit « reconquérir son destin collectif et individuel ». Par-delà les acquis fondamentaux et post soixante-huitards, ce sont de nouveaux concepts et des réformes inédites qui se doivent d’émerger. L’abolition des 35 heures par exemple ? Franck appuie alors son discours : « c’est une réforme pour les cadres supérieurs, mais pour les ouvriers et les employés, c’est l’équivalent d’une perte du pouvoir d’achat de 20%. » A la Gazette du Militant de lui répondre : « Une crise… L’essence même de tout détruire, pour mieux reconstruire… »



Franck Allisio, à travers son rôle de président des Jeunes Actifs, est l’incarnation de toute une génération. Bien que concerné par les Trentenaires, Franck n’en oublie pas moins la crise récente qui  toucha l’UMP.  Ne s’étant pas prononcé officiellement en faveur de Jean-François Copé ou de François Fillon afin de ne pas diviser son propre mouvement, il se dit satisfait de l’accord actuel. Tout comme les autres militants, c’est la victoire de son parti et celle de la France qu’il souhaite. Sa nouvelle priorité pour les trentenaires : la reconquête des territoires qui s’annonce !

lundi 17 décembre 2012

Cible: Crise du logement: Mahmoud Tall rénove!



Cécile Duflot, ministre de l'Egalité des Territoires et du Logement

Lundi 10 décembre 2012, Cécile Duflot, ministre de l’Egalité des Territoires et du Logement, venue à l’ouverture du 66eme Congrès de la FNAIM, brandissait « l’étendard de la vérité » aux professionnels de l’immobilier. Du moins, SA vérité. Soucieuse d’une réglementation pointue en matière de logement, Cécile Duflot dénonçait alors les abus et les conflits d’intérêts. L’ouverture de nouvelles réformes, tel est son cheval de bataille pour le premier semestre 2013. Pourtant, il semblerait que ces mêmes réformes ne soient du goût de tous et exacerberaient certaines failles non négligeables. Mahmoud Tall, délégué national des Jeunes Populaires, délégué UMP adjoint de la 6eme circonscription de Paris et candidat à la présidence des Jeunes Populaires, revient sur ce sujet épineux….



« Nous ne sommes pas dans un monde de Bisounours ! » ainsi commence Mahmoud. Très au fait de la situation immobilière en France, Mahmoud s’empare du sujet avec clairvoyance sur son site Inspirez Une Génération. Un document « la crise du logement », riche en chiffres, projets et lois, dont il est le principal « actionnaire », nous renseigne sur la situation française. Comme l’atteste ce même document, les chiffres révélés par l’Observatoire des Inégalités entre 1998 et 2008, sont alarmants : les loyers auraient augmenté en moyenne de 40% et 21% des 18-29 ans qui ne vivent plus chez leurs parents, connaissent des difficultés financières. Voilà qui n’incite guère la jeunesse à voler de ses propres ailes ! Mais les chiffres ne s’arrêtent pas là : les loyers auraient triplé en 10 ans sur Paris et il existerait près de 2 millions de logements vides en France, lorsque l’on sait qu’il subsiste entre 85 000 et 100 000 sans-abris, la situation est inquiétante. Troublés face à un tel constat, Mahmoud et son équipe d'Inspirez Une Génération, se sont rendus au Fleuron, une péniche amarrée sur les quais du Port de Javel à Paris, où un groupe bénévole reçoit chaque soir près d’une cinquantaine de mal-logés. Là, ils récoltent des témoignages : les logements bon marché dans les ghettos peu favorables à l’insertion professionnelle, un homme expérimenté mais dont les origines maghrébines ne favorisent pas la stabilité d’un endroit où il fait bon vivre, etc… Bref, autant de cas symptomatiques de notre société. 


Mahmoud Tall
Mahmoud n’est pas en reste et élargit le terrain. Il cherche, il veille, il argumente. Tout d’abord, il revient sur la Loi Duflot et sur l’encadrement des loyers :  « Si les locataires bondissent de joie à cette seule idée, la vérité est malheureusement ailleurs. Ce dispositif aux abords séduisants n’aura alors pour seule conséquence de restreindre l’investissement immobilier et donc de défavoriser le rendement locatif et la création de logements neufs ». En somme, si l’investissement de la pierre tend à disparaître sous couvert d’un tel projet, ce seront les locataires et la branche des classes moyennes qui en pâtiront. A l’instar de ses amis socialistes, Cécile Duflot inflige aux propriétaires et par extension aux locataires, une rigidité effective du parc locatif privé et ce, par souci démagogique. Mais Mahmoud va plus loin dans ses réflexions et livre une analyse percutante : « L’exclusion des populations du centre des grandes villes, composées, en grande partie, de jeunes est un fait indéniable au sein de notre société. S’ajoute à cela une paupérisation de la pauvreté aux abords des grandes villes et une concentration en devenir de riches propriétaires étrangers qui occupent les appartements que quelques mois pendant l’année ». Mahmoud, qui s’est emparé du sujet, évoque dans le dossier « La crise du logement » publié sur son site, trois mesures afin de contrer la précarité du logement : un plan de location-achat pour les familles déjà en place, une défiscalisation partielle des revenus locatifs des logements et la réforme des procédures d’expulsion. Pour lui, l’Etat doit également inciter le propriétaire à louer et mettre en place un système de rénovation pour les logements insalubres.



Le logement, les rénovations, la précarité, les divers aspects économiques, rien n’est laissé au hasard. C’est un travail de longue haleine que Mahmoud Tall s’est appliqué à édifier. Loin des clichés démagogiques de nos Enarques Socialistes, Mahmoud saisit le contre-pied du dispositif Duflot et mise sur la valeur sûre qu’est l’investissement au sein du parc locatif. Implantation d’entreprises, de commerces, de centres éducatifs, création de nouvelles villes… Bref, un certain nombre d’idées à retrouver dès maintenant sur Inspirez Une Génération.

mardi 11 décembre 2012

Cible: Anti Communo-Racisme, touche pas à la laïcité!



En cette période des Fêtes, les scandales à caractère communautaire se suivent mais ne se ressemblent pas. Sous couvert de « laïcité », une directrice d’école claque la porte au nez du Père Noël, l’on jette des mousses au chocolat sous prétexte que l’on y trouverait de la gélatine de porc, etc… Les membres de l’association Anti-Communo Racisme, eux, n’ont pas attendu que le Père Noël dépose une plainte sous X pour discrimination. Convaincus qu’une gestation latente du communautarisme subsiste, ils ont décidé de prendre les choses en main et de dévoiler leurs cartes. Au-delà d’une partie de Poker, ce sont trois cœurs battant à l’unisson que les membres de cette association ont misés dans le pot. Explications…



Ils sont trois. Trois jeunes gens talentueux et ingénieux. Eva Betton et Alexandre Guillemaud sont les présidents de l’association, Gaëlle Moncomble, quant à elle, est Secrétaire Générale. Anti-Communo Racisme a alors vu le jour en début décembre, à peine quelques temps avant que le scandale de la directrice de l’école maternelle de Montargis n’éclate. A croire que ces trois-là avaient eu le flaire. Très rapidement, ils s’emparent de l’affaire dénonçant cette directrice d’école maternelle qui refusait l’arrivée du Père Noël au sein de l’établissement scolaire. A l’instar du maire UMP de Montargis, ils recadrent très vite la situation. « Le Père Noël, s’exclame Alexandre, n’a aucune connotation religieuse, c’est une tradition païenne ! » Comment interpréter le dérapage de cette directrice alors qu’aucun homme, quelques soient ses croyances et sa religion, n’entrevoit de problème avec l’Homme à barbe blanche ? Aussi, Anti-Communo Racisme décrypte : par-delà une attaque mercantile de la fête de Noël qui invoque la laïcité, ce boycotte n’a absolument aucun sens. Mais Anti-Communo Racisme va plus loin et dénonce une autre affaire dans une école du Havre. 8 500 mousses au chocolat jetées sous prétexte qu’elles détenaient de la gélatine de porc ! « L’école en France, est laïque ! Tonnent les membres de l’association. Alors que les Restos du Cœur battent des records d’affluence, si l’on se doit de jeter des mousses, autant les donner ! » Et là, ce serait un comble de dire qu’ils sont dans le faux.



Entre recadrages et dénonciations, les membres de l’association se veulent très clairs. Lutter contre le racisme et le communautarisme, tel est leur bon vouloir. Ils souhaitent alors mettre en place un système d’adhésion pour la modique somme de 15 euros et des événements à petit ou grand comité, afin de sensibiliser l’opinion publique. Très impliqués également au sein de l’UMP, Eva, Alexandre et Gaëlle agissent sous une bannière politique, certes, mais ils élargissent grandement le terrain. Anti-Communo Racisme est avant tout une association dont les actions sont destinées à défendre les victimes de discrimination, et ce, sous le joug de toutes les Droites possibles.  « La Gauche n’a pas le monopole du cœur, pourquoi ce sujet serait-il de leur seul fait ? » s’exclame Alexandre sur un fond giscardien. Il évoque ainsi SOS Racisme dont la présidente et ses divers intervenants seraient dits de Gauche. Oui SOS Racisme est né grâce à deux personnages emblématiques du PS : Harlem Désir et Julien Dray. Mais SOS Racisme ne serait rien sans l’illustre ancien président de la République : François Mitterrand. Ce dernier avait alors fait émerger l’association tout en faisant resurgir un certain Jean-Marie Le Pen, il y a à peine 30 ans… Une stratégie politique qui n’avait pour seul but d’écarter Jacques Chirac et pour conséquence, la montée du communautarisme. Il était donc temps qu’une association à l’effigie droitière voit le jour. Intelligemment, ces trois jeunes gens ne souhaitent qu’une seule chose : lutter contre la discrimination et le racisme au même titre qu’un SOS Racisme ! « Ce combat appartient à tous, pas seulement au PS », insiste Alexandre. Déterminés et convaincus que la haine raciale ne devrait pas avoir sa place, c’est dans une lutte sans merci qu’ils s’engagent pour la défense de la laïcité ; plus qu’un cadeau précieux depuis 1901, c’était là, un symbole de l’avancée humaine.



C’est un combat de tous les instants qui s’annonce pour Anti-Communo Racisme. Mais les trois membres ne sont pas en reste et luttent pour une noble cause. Peu importe d’où l’on vient, qui l’on est, les croyances, la couleur de peau, que la laïcité puisse vaincre toutes les discriminations possibles, tel serait leur leitmotiv. Vivre mieux, dans un esprit de tolérance… Bref, comment pourrait-on alors refuser de se joindre à eux ?

vendredi 7 décembre 2012

Cible: Jean-François Copé, la nouvelle victime médiatique?



« L’autre voyou de la République », « L’inquiétant Monsieur Copé »… Au cours de ces dernières semaines, Marianne et le Nouvel Obs se sont pris de passion pour le feuilleton dramatique de l’UMP. Leur principale cible : Jean-François Copé, le JR de la série «UMP, ton Univers Impitoyable. » Si les Unes de ces hebdomadaires égratignent sévèrement l’image du président contesté de l’UMP, il semblerait que l’histoire se répète encore. Jean-François Copé est-il vraiment la nouvelle victime médiatique ? En cela, pouvons-nous vraiment voir là un hasard ? Explications…

Jean-François Copé, une victime qui le vaut bien 

60% des Français ne feraient pas confiance aux journalistes. Trop critiques, trop durs, trop opportunistes, trop à Gauche. Pour beaucoup, le souvenir cuisant de la déchirure entre les médias et le public, s’était révélée lors de la présidentielle de 2012. Les Unes tonitruantes d’un Nicolas Sarkozy comparé au Maréchal Pétain faisaient grand bruit en printemps dernier. Sa campagne aux allures buissonnières, était jugée trop clivante, voire frontiste. Nicolas Sarkozy était depuis longtemps l’homme à exclure, dès cet instant, il était devenu l’homme à abattre. Jean-François Copé, lui, semble subir le même sort. Et pourtant, le hasard entre politiques et journalistes n’a jamais vraiment sa place. Entre «pains au chocolat » et «racisme anti-blanc », Jean-François Copé est le genre d’homme que l’on ne prend pas avec une pince à sucre. Mais il va plus loin encore le soir du débat lorsqu’il affronte, non pas François Fillon comme on aimerait le croire, mais plutôt David Pujadas et la très controversée Nathalie Saint-Cricq. Très vite, Jean-François Copé endosse le rôle de boxeur, rendant justice aux sympathisants et militants encore affectés par les déboires médiatiques de la présidentielle, et cognant un David Pujadas totalement médusé. Les médias, eux, le savent et s’en emparent, attisant encore la colère des militants et l’envie irrépressible de soutenir leur champion. Alors, cette image négative du président contesté de l’UMP renvoyée par les journaux, est aujourd’hui un atout pour Jean-François Copé, le plaçant ainsi dans un rôle de victime… qui l’arrange bien.  Jean-François Copé est un homme frais mais pas né du printemps dernier, il est le maître de la compassion lancinante des militants.

La Droite Forte, la complice…

Si il y a une complice à toutes ces querelles que l’on pourrait désigner, ce serait bien la Droite Forte. Cette motion aux allants « sarkozystes » n’a pas attendu que Jean-François Copé puisse être meurtri par les médias. Faisons confiance au professionnel des sondages: Guillaume Peltier qui a dû certainement voir que les courbes entre Français et journalistes ne se croisaient plus. Inutile donc de citer une fois de plus l’ère présidentielle, tout est dit. Mais revenons plutôt, sur l’une des propositions : celle d’introduire davantage de journalistes de Droite dans les médias publics. Avec environ 100% des élèves des Ecoles Privées de Journalisme qui auraient voté François Hollande, inclure des médias de Droite dans le secteur public semble bien mal en point, voire impossible. Quoi qu’il en soit, les militants ont retenu le message : « les journalistes sont tous à Gauche ». D’ailleurs, si un journaliste politique ne mentionne son appartenance à la Droite, la défiance ressentie par le public est palpable. Bref, pari gagné pour les deux protagonistes de la Droite Forte et pour Jean-François Copé. Quand l’un dénonce, l’autre cogne dans le dessein unique de rendre justice aux militants. Et pourtant… La complicité est de mise, mais la stratégie ne vise qu’un seul homme à enfermer : François Fillon….

François Fillon, l’ami des médias…

Qui a dit, le soir du débat : « il faut interdire les prestations sociales aux étrangers avant un an de présence sur le territoire français » ? François Fillon. Un discours bonapartiste que les médias n’ont pas relevé parce qu’ils avaient déjà accrédité l’ancien Premier ministre dans un rôle de rassembleur. Aucun journaliste ne s’est alors embarqué dans l’aventure des Unes d’un homme qu’ils auraient pu promouvoir comme le minimalisme raciste. Complices, les médias sont très sélectifs dans le choix de leurs informations, qu’ils soient de Gauche ou de Droite. Ils se sont emparés de la campagne dynamique de Jean-François Copé retenant « pains au chocolat » et « racisme anti-blanc », dénonçant une droitisation qui n’a jamais existé. François Fillon quant à lui, avait été vu comme l’ancien Premier ministre qui a perduré dans sa fonction au-delà du mandat de Nicolas Sarkozy, un homme droit, juste et lisse, telle est l’image rendue. Les journaux ont renvoyé les deux anciens candidats à la présidence de l'UMP dos à dos. En laissant croire au public qu’ils s’étaient saisis de leurs idées, c’est avant tout les hommes qu’ils ont pris en otage. Loin d’être dupes, Jean-François Copé, Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, ont souhaité ostraciser François Fillon dans le rôle du complice médiatique, à l’instar de François Hollande lors de la présidentielle de 2012. Afin de le remémorer inconsciemment dans l’esprit militant la médisance médiatique, ils ont verbalisé leurs discours par le manque de partialité des médias et sur une Droite molle qui, elle non plus, n’existe pas. Enfermer le président de la République, l’ancien Premier ministre et les journalistes dans le même sac, est déjà une stratégie aux accents officiellement rédhibitoires, officieusement, c’est une toute autre chanson.  

Jean-François Copé, la Droite Forte, François Fillon et les journalistes oeuvrent de concert. Les uns sont des pions à abattre, mais des victimes pour les militants, l’autre est l’homme à aimer et à sauver. Ces liaisons dangereuses n’ont pas fini de faire parler d’elles. Elles soulèveront doutes, colères et même parfois des amours inavouées. Il serait toutefois de bon ton de ne pas omettre un petit détail : en France, les médias ont le pouvoir, pas les politiques.

jeudi 6 décembre 2012

Cible: Toy Story chez les Trentenaires de l'UMP





Alors que l’hiver enveloppe la France de son manteau de neige, les parents s’affairent dans les boutiques de jouets. Nous voyons ça et là, nos chères petites têtes blondes s’émerveiller devant les lumières et la splendeur des rayons. Dans les rues, l’odeur chaude des marrons chatouille délicatement les narines, les clochettes tintinnabulent et le vieil homme à la barbe blanche pose avec bonhomie devant l’arbre de Noël des Grands Magasins. Un Noël féerique s’annonce pour beaucoup d’enfants. Et pourtant, il semblerait que certains d’entre eux n’auront cette année, la chance de voir les cadeaux traditionnels au matin du 25 décembre. Cela n’a pas échappé aux Trentenaires de l’UMP qui souhaitent y remédier ; et pour cela ils ont créé le « Noël Solidaire des Trentenaires de l’UMP ». Projecteur sur une bonne action qui mérite le détour.
 

Cette bonne action, la Gazette du Militant se doit d’en parler. C’est pourquoi, je suis entrée en
contact avec Eve Desbonnets, avocate de formation, déléguée JA de la 1ère circonscription de Paris. Sensibilisée aux actions caritatives, elle est aujourd’hui l’une des organisatrices. Elle œuvre aux côtés de Laurence Thouin, vice-présidente des Trentenaires UMP en charge des réseaux « Jeunes Parents » et Déléguée départementale de Paris. C’est cette dernière qui est à l’origine du projet. En compagnie de quelques Trentenaires, ces deux jeunes femmes s’attellent à la force du poignet. L’idée étant de faire appel au réseau « Jeunes Parents » afin de réunir le plus grand nombre de jouets en bon état et les redistribuer ensuite à des associations caritatives telles que la Croix Rouge et les Restos du Cœur. Cette initiative, qui a d’abord été « testée » à Paris, a eu un tel succès auprès des cadres et des adhérents, qu’elle est devenue une opération nationale que les Trentenaires de l’UMP essaient de décliner dans toute la France sous l’impulsion de leur Président Franck Allisio et de son équipe nationale. Les parents qui souhaitent ainsi faire don de jouets peu usagés, peuvent dès lors se tourner auprès des Délégués Jeunes Actifs de leurs circonscriptions. Ils seront aussitôt dirigés auprès du lieu de collecte le plus proche de chez eux.

C’est là, le lancement d’une très grosse opération. En effet, tout n’est pas si simple. Eve revient alors sur certaines associations quelque peu frileuses à l’idée d’œuvrer aux côtés d’un Parti politique. Leur peur ? Voir leur image apolitique s’effondrer sous un quelconque joug politicien. Chez les Trentenaires, chacun est compréhensif mais souhaite tenir bon. Il ne s’agit pas tant là d’un statut politique mais bel et bien d’un projet à but caritatif. Eve a alors réussi à entrer en contact avec quelques présidents d’associations qui ont accueilli l’idée avec plaisir. Toutefois, pour qu’un tel projet fonctionne, chacun se doit d’agir. Alors chers parents, si le camion de pompier dont Junior se fiche comme de son premier Légo prend la poussière, ou si Barbie Star du Rock a encore un avenir dans la chanson, ou même si  Woody et Buzz l’Eclair doivent combattre l’affreux Zurg, faites tourner. Les Trentenaires de l’UMP retroussent aujourd’hui leurs manches pour offrir un Noël digne de ce nom aux familles dans le besoin. Tous les enfants devraient se lever au matin du 25 décembre avec la joie de voir que le Père Noël ne les a pas oubliés. Et puis s’il y a bien une chose qui donne du baume au cœur, c’est bien d’investir dans une bonne action comme celle-ci. 

Des Trentenaires en action et soucieux de voir le Père Noël se glisser dans toutes les cheminées, telle serait la définition que l’on peut donner à cette opération. N’oubliez donc pas de noter dans votre agenda deux rendez-vous, le samedi 8 décembre 9 rue de Maubeuge dans le IXeme arrondissement de Paris pour tous vos dons et le samedi 15 décembre au Mesturet, 77 rue de richelieu dans le 2ème arrondissement pour un goûter festif entre 16 et 18h. Juste pour la joie des enfants et de se retrouver tous ensemble, ça mérite bien un bon geste.