Nathalie Fanfant |
Jadis, Michel Sardou chantait la « Femmes des années
80 ». Nathalie Fanfant que nous
avons rencontrée, elle, entonne le refrain de la femme passionnée des années
2010. Secrétaire Nationale
de l'UMP en charge de la lutte contre les discriminations, elle vit son engagement politique comme devant
être dissocié de son statut de femme. «Je ne me considère pas comme une femme
en politique. Je suis une combattante. Les femmes doivent être respectées pour
ce qu’elles sont capables de faire » insiste t-elle. La République
chevillée au corps, Nathalie ne se sent pas pour autant représentée par
l’actuelle première Dame. Elle dénonce l’hypocrisie dont fait preuve Valérie
Trierweiler qui «doit choisir entre son statut actuel et son métier de
journaliste. On ne peut être juge et partie» avertit –elle.
S’assumant comme une féministe de droite, récusant le féminisme
de gauche qu’elle juge attardé, post-soixante-huitard et contre-productif qui engage
un combat inutile de la femme contre l’homme. Le féminisme de droite, quant à
lui, pousse les femmes à s’investir dans tous les secteurs de la société, Nathalie,
elle, nous fait part de ses convictions
avec son franc-parler. Que dit-elle du ministère du droit des femmes ? La
femme et la mère nous répond : «De la ghettoïsation et de la stigmatisation».
Le remboursement de la pilule pour les mineures ? «Un pousse-au-crime». Le
remboursement à 100% de l’IVG ? «Une bonne idée». Quant à la politique
menée depuis six mois par la gauche, elle se dit révulsée par «la
radicalisation des extrêmes» à venir, prévenant : «Dans cinq ans, la
France sera à feu et à sang, victime de ce pouvoir sectaire».
A l’écouter, on mesure à quel point l’humain est important
pour cette jeune femme investie chaque jour dans la Vie de la Cité. Mère, épouse,
femme politique et femme active, Nathalie est consciente du rapport particulier
qu’elle entretient aux autres. «Je parle le même langage que les gens qui
viennent me voir et me parler », s’honore t-elle les yeux plein
d’humanité. Aussi, pour elle, aucun
doute : «en période de crise, il faut «câliner» les gens, les écouter. Le
peuple a besoin de parler».
S’il est coutume de dire que derrière chaque homme il y a
une femme, on ne peut comprendre le parcours de Nathalie Fanfant si l’on ne
prend pas en compte ces hommes qui ont jalonné sa vie. Du père « à
gauche » à cet ami proche qui l’accompagnent et la conseillent chaque jour
dans son parcours, en passant par ses mentors Jean-François Copé ou
Jean-Jacques Giannesini qui lui ont donné sa chance en politique, sans oublier
son époux. On entre alors dans le Panthéon de Nathalie Fanfant qui nous parle
avec une réelle émotion de ses hommes illustres.
Une fois encore, le temps est passé très vite, trop vite.
Rencontrez Nathalie Fanfant fatigués, vous en sortirez multi vitaminés. Elle
n’aimerait certainement pas que l’on dise cela – n’étant pas femme à se donner
un genre -mais, si l’on devait inventer un nouveau dictionnaire, à n’en pas
douter, son nom définirait les mots «passion» et «humanité».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire