Enquêtes et Reconquêtes

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jeudi 15 novembre 2012

Wanted: Nathalie Fanfant, une fleur à l'UMP

Nathalie Fanfant


Jadis, Michel Sardou chantait la « Femmes des années 80 ».  Nathalie Fanfant que nous avons rencontrée, elle, entonne le refrain de la femme passionnée des années 2010.  Secrétaire Nationale de l'UMP en charge de la lutte contre les discriminations, elle vit son engagement politique comme devant être dissocié de son statut de femme. «Je ne me considère pas comme une femme en politique. Je suis une combattante. Les femmes doivent être respectées pour ce qu’elles sont capables de faire » insiste t-elle. La République chevillée au corps, Nathalie ne se sent pas pour autant représentée par l’actuelle première Dame. Elle dénonce l’hypocrisie dont fait preuve Valérie Trierweiler qui «doit choisir entre son statut actuel et son métier de journaliste. On ne peut être juge et partie» avertit –elle.

S’assumant comme une féministe de droite, récusant le féminisme de gauche qu’elle juge attardé, post-soixante-huitard et contre-productif qui engage un combat inutile de la femme contre l’homme. Le féminisme de droite, quant à lui, pousse les femmes à s’investir dans tous les secteurs de la société, Nathalie, elle,  nous fait part de ses convictions avec son franc-parler. Que dit-elle du ministère du droit des femmes ? La femme et la mère nous répond : «De la ghettoïsation et de la stigmatisation». Le remboursement de la pilule pour les mineures ? «Un pousse-au-crime». Le remboursement à 100% de l’IVG ? «Une bonne idée». Quant à la politique menée depuis six mois par la gauche, elle se dit révulsée par «la radicalisation des extrêmes» à venir, prévenant : «Dans cinq ans, la France sera à feu et à sang, victime de ce pouvoir sectaire».

A l’écouter, on mesure à quel point l’humain est important pour cette jeune femme investie chaque jour dans la Vie de la Cité. Mère, épouse, femme politique et femme active, Nathalie est consciente du rapport particulier qu’elle entretient aux autres. «Je parle le même langage que les gens qui viennent me voir et me parler », s’honore t-elle les yeux plein d’humanité. Aussi,  pour elle, aucun doute : «en période de crise, il faut «câliner» les gens, les écouter. Le peuple a besoin de parler».

S’il est coutume de dire que derrière chaque homme il y a une femme, on ne peut comprendre le parcours de Nathalie Fanfant si l’on ne prend pas en compte ces hommes qui ont jalonné sa vie. Du père « à gauche » à cet ami proche qui l’accompagnent et la conseillent chaque jour dans son parcours, en passant par ses mentors Jean-François Copé ou Jean-Jacques Giannesini qui lui ont donné sa chance en politique, sans oublier son époux. On entre alors dans le Panthéon de Nathalie Fanfant qui nous parle avec une réelle émotion de ses hommes illustres.

Une fois encore, le temps est passé très vite, trop vite. Rencontrez Nathalie Fanfant fatigués, vous en sortirez multi vitaminés. Elle n’aimerait certainement pas que l’on dise cela – n’étant pas femme à se donner un genre -mais, si l’on devait inventer un nouveau dictionnaire, à n’en pas douter, son nom définirait les mots «passion» et «humanité».











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